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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 11:07


Vous avez sans doute été choqué comme moi en découvrant cette affaire du reportage bidonné du Point sur la polygamie.

Je pratique les journalistes depuis 25 ans, ayant été responsable de la communication de plusieurs sociétés de technologie, puis entrepreneur. La plupart des journalistes sont des gens passionnés et épris d'éthique. Je les aime bien en général, car je suis comme eux passioné d'info. Je suis d'ailleurs marié avec une journaliste: Cathy Nivez.

 

Pourtant la profession de journaliste a un sérieux problème. Certains journalistes font beaucoup de mal à l'image de leur profession en écrivant n'importe quoi pour vendre.

 

Le trash-journalisme


Je ne suis pas le seul à constater une dérive vers le trash, l'information déformée, "habillée" , quand elle n'est pas complètement inventée.

Un journaliste du nom d'Olivier Bouchara m'a interviewé pour un article paru dans le dernier Capital. Ce qui l'intéressait, c'était de savoir si j'avais investi dans des startups. Je lui ai répondu que oui, car je crois que les entrepreneurs qui ont réussi ont le devoir d'aider les jeunes à se lancer.

J'ai aussi precisé: je suis un entrepreneur, pas un investisseur, et l'essentiel de mes moyens je les mets dans mon entreprise Wikio.

Olivier Bouchara a intitulé son papier sur moi: "après quelques plantages, il met la pédale douce". Carrément. Vous allez me dire que je l'ai mal pris parce que le titre est un peu agressif ?

Le problème, c'est que Bouchara écrit n'importe quoi. Il commence par écrire que j'ai vendu Kelkoo 475 millions d'euros sans préciser que je n'avais que 3% de la boite. Il sous-entend ainsi que j'ai des centaines de millions à investir. Il poursuit: "ensuite le malheureux a multiplié les coups hasardeux", citant Netvibes (Freddy, toi qui a fait de Netvibes une des rares startups rentables, tu apprécieras), et finit en indiquant que mon dernier espoir s'appelle ... Hellotipi.

Pour le besoin de sa démonstration (= j'ai un piètre jugement), le journaliste ne juge pas nécessaire de citer parmi mes investissements Priceminister, racheté récemment 200 millions par un groupe japonais. Ce qu'on appelle un bel exit, en langage financier. D'ailleurs je vais réinvestir mon petit profit dans Wikio (même pas mentionné dans l'article) pour accélérer notre développement.

En réalité Bouchara n'a que faire de rapporter la vérité aux lecteurs du magazine Capital, plus trash qu'économique. Il raconte une histoire, inventée à partir de personnages réels qui font les frais de son imagination. Les autres interviewés (Xavier Niel, Marc Simoncini, Marc Menasé, PKM) ne sont pas beaucoup mieux lotis.

Et pour couronner le tout, Capital a truqué la photo: cette "photo" est un montage!

 

capital.JPG



Ce genre de journaliste vous explique volontiers que les blogs, c'est n'importe quoi, qu'on y propage que de fausses rumeurs etc ... Mais au moins, si Olivier Bouchara avait publié son article sur un blog j'aurais pu lui répondre en commentaire. Qui sait, nous aurions peut-être eu un débat? Là je ne vais pas me fatiguer à lui envoyer un droit de réponse par courrier ... papier ... en recommandé.       

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commentaires

L
Pierre Chapaz a déjà démontré qu'il savait "avaler" la critique. Hors cet article est clairement un piège. La question n'est pas de passer la brosse à reluire ou pas, mais de faire correctement son<br /> travail de journaliste.
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D
<br /> Je sais toujours pas comment pierre a réussi à refourguer kelkoo à yahoo pour un demi milliard de dollars...si c'est pas l'affaire du siècle ça....<br /> <br /> <br />
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@
<br /> Je savais que Capital faisait dans le trash, mais là c'est du grand n'importe quoi.<br /> <br /> Cela m'affecte particulièrement car je me suis fait interviewé par un journaliste de Capital pas plus tard que vendredi sur mon projet de création d'entreprise (wizme.fr).<br /> <br /> Connaissant un peu ce magazine, j'ai exigé de pouvoir relire mes citations pour accorder toute interview. Mais est-ce que cela suffira?<br /> <br /> A vous lire, j'en doute !<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Bon, les gars, moi je propose un apéro collectif avec bisous de réconciliation.<br /> Aimons-nous les uns les autres.<br /> Que les journalistes ne tirent pas la population vers le haut, on le sait. Mais n'exagérons rien, certains sont très bons.<br /> Pour l'apéro collectif de réconciliation, je propose de laisser Air France organiser ça, qu'en dites-vous Pierre ?<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Des grossièretés ! Du courage ! Quel registre chevaleresque, ô belle âme effarouchée !<br /> <br /> JiBD sert à dissimuler Jean-Baptiste Duval (habile non ?), pour vous servir. Mais ce n'est pas mon nom qui donne du poids à mes arguments, nous ne sommes pas tous des Chappaz.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> En terme d'accroche mensogère et putassière, vous n'êtes pas en reste Chappaz. "L'affaire du reportage bidonné du Point sur la polygamie" n'en est pas une puisque le type a été piégé. Entre le<br /> canulard et le bidonnage, il y a un monde !<br /> <br /> Et si l'on peut argumenter sans fin - et à bon droit - sur la précision des informations de Capital et la justesse de leurs arguments, vous êtes tout simplement dans la diffamation. Où l'on<br /> découvre que rendre compte de la réalité est un métier difficile, à envisager avec plus d'humilité que vous n'en êtes capable.<br /> <br /> Gardez vos leçons de morale pour vous et vos amis que ça intéresse, et laissez-les journalistes dire ce qu'ils veulent tant qu'ils ne mentent pas (ce qui n'est pas le cas de Bouchara, là encore<br /> vous êtes dans la diffamation).<br /> <br /> C'est votre liberté de critiquer la presse, et c'est la nôtre de critiquer vos investissements.<br /> <br /> Si vous n'étiez pas si susceptible, vous auriez pu simplement rétorquer que la prise de risque est indissociable de l'activité de "capital risk" (c'est écrit dessus). Tant pis pour vous, vous<br /> passez désormais pour un mauvais coucheur et Capital vendra quelques exemlaires de plus grâce à vous.<br /> <br /> <br />
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Le courage de signer vos grossièretés vous ferait-il défaut?
J
<br /> Sieur Chappaz, on vous entend moins. Est-ce que vous pouvez me dire quand sera publié le commentaire que j'ai envoyé hier soir ?<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Et après on se demande pourquoi les entrepreneurs partent aux US... On parle de différence culturelle qui ne fait rien pour aider les entrepreneurs en France, mais cette différence culturelle<br /> existe aussi au niveau des journalistes et leur façon de promouvoir l'image des entrepreneurs est juste dingue.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Mais c'est qu'il aurait ses vapeurs, Monsieur Amato...C'est pas gentil, cela, on pleure...Un peu d'humour, voyons...<br /> Moi je en veux pas qu'ils changent les journalistes ils sont trop drôle involontairement.<br /> Et puis si le net ne vous va pas, allez donc lire les journaux.<br /> Il a encore le droit ce Monsieur, à sa liberté d'expression, si le papier de Monsieur Bouchara ne lui va pas.<br /> Mais bon, je vous pardonne<br /> Un petit extrait de Katerine, on est entre poètes,no?<br /> Liberté, Mon C***<br /> Égalité, mon C***<br /> Fraternité, mon C***<br /> Sans rancune, excusez-le, il ne sait pas ce qu'il dit<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Une jolie fable pour ces gentils messieurs du monde du web chappaz, ohayon et les gentils commentateurs offusqués par ce méchant journaliste, qui a osé donner son avis sur "les rois du web"<br /> <br /> Maître corbeau, sur un arbre perché,<br /> Tenait en son bec un fromage.<br /> Maître renard par l'odeur alléché ,<br /> Lui tint à peu près ce langage :<br /> «Et bonjour Monsieur du Corbeau.<br /> Que vous êtes joli! que vous me semblez beau!<br /> Sans mentir, si votre ramage<br /> Se rapporte à votre plumage,<br /> Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois»<br /> A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie;<br /> Et pour montrer sa belle voix,<br /> Il ouvre un large bec laisse tomber sa proie.<br /> Le renard s'en saisit et dit: "Mon bon Monsieur,<br /> Apprenez que tout flatteur<br /> Vit aux dépens de celui qui l'écoute:<br /> Cette leçon vaut bien un fromage sans doute."<br /> Le corbeau honteux et confus<br /> Jura mais un peu tard , qu'on ne l'y prendrait plus.<br /> <br /> Monsieur le journaliste BOUCHARA, faites mieux votre métier à l'avenir, honorez et flattez ces messieurs du web comme il se doit, et la prochaine fois, caressez leur plumage, votre nom ne sera pas<br /> jeté en pature!!<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Mais le problème, c'est aussi les lecteurs et les spectateurs qui avalent beaucoup de choses sans se poser la question si cela est vraisemblable, ensuite les journalistes sont dans la même<br /> spirale.<br /> Cela en est navrant ou ubuesquement comique, sauf quand on en est victime, bien entendu, on comprend donc pourquoi certaines personnalités supervisent tout le reportage de A à Z, et fournissent<br /> eux-même les infos, mais là aussi est-ce une fin?<br /> Si le journalisme n'était pas envahi par la culture du pseudo-fonctionnaire, aussi...<br /> Enfin, cela ne doit pas être facile pour vous, j'en conviens.<br /> Mais je crois que nous sommes de plus en plus nombreux à vérifier toutes les infos quelles qu'elles soient avant de les engloutir comme des oies gavées<br /> Salutations<br /> <br /> <br />
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J
<br /> @Julien Crouzet: le seul "effet" que peut produire l'article d'Olivier Bouchara, c'est de nous rappeler que le business des start up du net est en grande partie affaire de chance, de pif,<br /> d'intuition. Et il semblerait que Pierre Chappaz, qui d'ailleurs a bien raison de financer de nouveaux talents (de leur donner leur chance, donc), ait eu un peu moins de chance (désolé de la<br /> répétition, mais elle est volontaire) qu'avant. Il n'est NULLE PART fait la moindre allusion à un quelconque manque de professionalisme de la part du capital-risqueur. Sa réputation de bon<br /> connaisseur du secteur, de rigueur avec les chiffres, de transparence, etc., n'est EN RIEN entachée par cet article. Vous imaginez bien, d'ailleurs, que, si les investissements de Pierre Chappaz<br /> ont été passé au crible par Capital, c'est justement parce qu'il passe pour être un business angel sérieux. Mais Olivier BOUCHARA nous montre que même le turfiste le plus aguerri ne mise pas<br /> toujours sur le meilleur cheval. Et oui, c'est la vie des affaires...<br /> Certains mauvais financiers veulent nous faire croire que le facteur chance n'existe pas, que leur track record, forcément superbe, garantit à 100 % les gains futurs. Et il y a des gogos pour les<br /> croire ! Je n'ose imaginer que Pierre Chappaz nous prenne pour des gogos. Je préfère penser qu'il a eu un coup de chaud, bien compréhensible, en découvrant qu'il n'était pas le premier de la classe<br /> cette année. C'est un peu comme un grand cuisinier qui perd une étoile au guide Michelin. Seulement, s'il avait eu l'énergie de faire la queue à la Poste pour envoyer ses commentaires, ses<br /> rectifications et son sentiment d'injustice à Capital, il aurait sans doute eu le temps de retrouver son sang-froid, ce qui lui aurait évité de diffamer publiquement un journaliste.<br /> <br /> <br />
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U
<br /> Je te soutiens Pierre. C'est honteux ce genre de presse. Comment ce journaliste a-t-il osé se mêler de tes affaires ? En quoi ça les regarde ces journalistes ? Dans le web, on sait tous que<br /> Netvibes et Fon faisaient rêver tout le monde il y a 4 ans et qu'aujourd'hui le marché est beaucoup plus difficile à cause des géants comme Google. Mais ce n'est pas de ta faute!! Pareil pour<br /> Hellotipi et Appsfire. Le secteur est hyper concurrentiel et on rêve tous de revendre un jour notre boîte sur les mêmes valo que Kelkoo;-) Mais si en plus un journaliste qui n'est pas de notre<br /> milieu commence à raconter avec son ton amusé que le business est difficile, ça peut tout nous casser!! Regarde le tableau sur capital.fr: ça a dû leur prendre des jours entiers alors que nous on<br /> l'aurait fait en 5 minutes et on ne l'aurait jamais publié! Tu défends nos intérêts à tous: MERCI.<br /> PS: Eric Mettout, j'ai vu que tu travailles pour lexpress.fr, on compte sur toi pour nous faires des papiers sympas sur nos boîtes, histoire de ne pas laisser cette mauvaise image.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> @Jean-Baptiste : Cela à justement au moins 100 ans, n'est-il pas temps d'évoluer quelque peu ?<br /> Le droit de réponse papier est, je pense, plus une incitation à la diffamation ...<br /> Apres avoir rédigé votre réponse, dans le monde moderne, c'est un clic, puis on ouvre une discussion, comme nous le faisons en ce moment. La vous nous parlez d'un parcours du combattant :<br /> l'imprimer, chercher l'adresse de réponse, faire 20 minutes de queue (hors jour de grève) à la poste pour l'envoyer en recommandé, puis, prier pour que la rédaction veuille bien le publier, si<br /> possible dans son intégralité et non déformé (ce qui semble être une habitude de ce monsieur). Le tout sur une partie du journal, qui soyons honnêtes, n'est jamais lue. C'est, comme vous le dites,<br /> centenaire ...<br /> De plus, il ne s'agit pas de qualification comme capital-risqueur "hasardeux", mais d'une headline comme "après quelques plantages, il met la pédale douce", suivi d'une flopée de faits inventés ou<br /> modifiés. L'effet sur de potentiels fond d'investissements ou sur des entrepreneurs suivis par Pierre peut être assez glacial, non ?<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Chère Selma,<br /> Arrêtez-moi si je me trompe, mais je doute que Pierre Chappaz ait inventé la technique qui rend possible les commentaires sur les blogs. Je crois donc ne rien lui devoir à cet égard. En revanche,<br /> je me demande s'il n'est pas en train de nous inventer un truc inédit: la justification de la diffamation par la paresse. Car c'est bien lui qui évoque sa propre fatigue pour expliquer son refus<br /> d'user du droit de réponse par voie de courrier, autrement dit de suivre ce vieil usage en vigueur dans tous les pays libres depuis au moins 100 ans et qui nous prémunit des propos publics<br /> outranciers dont pourraient se rendre coupable certains lecteurs mécontents. Résultat: Monsieur Chappaz se croit autorisé à traiter publiquement Olivier Bouchara de "menteur" (la faute<br /> professionelle la plus grave dont on puisse accuser un journaliste) quand celui-ci l'a seulement qualifié de capital-risqueur "hasardeux" (n'est-ce pas ce qu'on appelle un pléonasme ?).<br /> <br /> <br />
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J
<br /> La dernière phrase : "A croire que dans le monde de la net économie, grisé par l’influence des blogs et des twitts, quelques uns ne supportent plus la liberté d’informer et l’indépendance totale<br /> des journaux comme Capital.", c'est limite du Lefebvre dans le texte :)<br /> <br /> @Ouriel : Malheureusement, ils ne reconnaissent pas que le calcul est bidonné. Tu peux publier les notes que tu as en ta possession ? Ca calmerait le débat au moins.<br /> <br /> Quoi qu'il en soit, ça prouve un certain sentiment anti-entrepreneur en France, aussi vrai pour un patron d'usine qu'un Startuper, à se demander si des journalistes comme celui-la n'en sont pas des<br /> artisans. C'est tellement facile quand on ne connait rien au Web de juger tel ou tel investissement comme un "gadin". J'ai travaillé pour une de ces startups (Zilok), quand je vois la synthèse<br /> "Bonne idée sur le papier, mais compliquée à mettre en œuvre dans la vraie vie" [fait balancés comme des vérités, aucune nuance alors que moi, ayant vécu de l'intérieur je serais incapable d'en<br /> sortir une conclusion aussi nette], je suis curieux de voir quels étaient les avis des experts...<br /> <br /> Si c'est de la part de Pierre qu'un sentiment d’ego vexé face à un journaliste au dessus de tout soupçon ; comment se fait-il que Eric Mettout, qui LUI connait le monde du Web (je le sais par<br /> expérience) soit d'un avis complètement opposé ?!<br /> <br /> <br />
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O
<br /> Capital, reconnait sans le vouloir que leur calcul sur Appsfire est faux! que cela signifie t il pour les autres startups? ont ils aussi fais des arrondis aussi enormes?<br /> <br /> http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/special-start-up/quand-des-patrons-du-net-veulent-faire-taire-capital<br /> <br /> <br />
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U
<br /> c'est vrai monsieur Chappaz que vous êtes éruptif<br /> <br /> j'ai souvenir de cet article http://www.vincentabry.com/pierre-chappaz-veut-faire-la-pause-3074<br /> <br /> vous êtes canon en pull roulé noir<br /> <br /> mais déjà de faux journalistes étaient très méchants<br /> <br /> "Pierre Chappaz se dit victime d’attaques régulières en provenance de la blogosphère"<br /> <br /> bon vous vous énervez pour rien<br /> <br /> <br /> (sinon regioneo les prix sont moyens!)<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Bonjour,<br /> <br /> Je n'ai pas pu rester insensible à votre post, je suis avec attention l'évolution des commentaires depuis hier et j'attends impatiemment la prochaine réaction de M. Bouchara.<br /> J'ai publié hier un billet à ce sujet sur mon blog http://must-like.com/?p=187<br /> Et permettez moi d'exprimer mon étonnement par rapport à votre réaction concernant l'article publié sur Capital. J'ai pris la peine d'acheter le magazine pour vérifier de moi même... Je comprends<br /> votre "coup de gueule" mais je le trouve juste un poil excessif par rapport à ce qui a été publié. Comme justement précisé dans un commentaire plus haut, la scénarisation de l'information de nos<br /> jours est devenue monnaie courante, le lecteur est loin d'être naif et s'en rend bien compte, comme vous deviez également vous en douter quand on vous a appelé pour donner cette interview qu'elle<br /> pouvait très bien ne pas tourner en votre faveur...<br /> Cela biensur, ne justifie en rien l'utilisation de telles méthodes que je ne cautionne absolument pas, mais je suis tout de même bien consciente de leur existence...<br /> <br /> A Jean Baptiste Roques, Oui le monde dans le quel nous vivons évolue! Vous avez peut être un peu de mal à vous y faire... Ce n'est pas "fatigant" d'envoyer un courrier par la poste mais c'est quand<br /> même plus pratique de poster un commentaire sur un blog et surtout plus rapide et plus interactif. "on sent que le monde de demain, tel que des gens comme vous sont en train de nous le préparer,<br /> promet d'être un comble de civilisation" j'ai envie de vous dire heureusement que des "gens comme lui" existent et contribuent par leur savoir et leur courage d'entreprendre à faire évoluer le<br /> monde et vous permettent, entre autres, de poster un commentaire sur un blog pour vous exprimer comme vous venez de le faire.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> > Selma: comme vous le faites remarquer, les journalistes de Capital et leurs inconditionnels s'expriment librement en commentaires sur ce billet.<br /> <br /> <br /> La réciproque n'est pas vraie: pas moyen de laisser un  commentaire dans leur forum qui annonce la couleur: "Pierre Chappaz, le fondateur de Kelkoo a gravement mis en cause les méthodes de<br /> Capital sur son blog" sans même mettre un lien vers ce billet, ni dans leur article ni dans le forum!<br /> <br /> <br /> Nous n'avons pas la même (net)éthique.<br /> <br /> <br /> Le lien vers l'article de Capital a été placé plus haut par un commentateur qui n'est pas d'accord avec moi.<br /> <br /> <br /> Vous n'y trouverez pas trace du débat de fond qui est: jusqu'ou le choix d'un angle pour écrire un article justifie-t-il de prendre quelques libertés avec les faits.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
K
<br /> Vous qui êtes marié à une journaliste, demandez-lui la différence entre journalisme et communication.<br /> <br /> Sinon, la réponse de mes confrères de Capital est là : http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/special-start-up/quand-des-patrons-du-net-veulent-faire-taire-capital<br /> <br /> <br />
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